(Photo: https://en.wikipedia.org/wiki/Architecture_of_Azerbaijan#/media/File:Flame_Towers,_Azerbaijan.png)
Lorsque l’on entend/lit le mot « multiculturalisme », Azerbaïdjan n’est peut-être pas la première chose qui vient à l’esprit. Pourtant, la nation du Caucase du Sud limitrophe de la mer Caspienne est l’un des rares pays à avoir adopté le multiculturalisme en tant que politique gouvernementale.
La République d’Azerbaïdjan se situe entre la Russie au nord, l’Iran au sud, l’Arménie à l’ouest et la Géorgie au nord-ouest. En 1918, elle fut déclarée première démocratie musulmane. Puis, après avoir proclamer son indépendance lors de la dissolution de l’URSS en 1991, Azerbaïdjan a atteint un niveau de développement humain élevé parmi les nations de l’Europe de l’Est.
Le 5e Forum mondial sur le dialogue interculturel
Lors du 5e Forum mondial sur le dialogue interculturel, tenu les 2 et 3 mai 2019 à Bakou, Azerbaïdjan officialise sa position sur la promotion du multiculturalisme. Etibar Najafov, chef du département chargé des questions interethniques du multiculturalisme et de la religion de l’Azerbaïdjan en confirme la position : à l’heure où la mondialisation transforme notre monde, il s’avère essentiel d’accueillir le multiculturalisme et de valoriser nos différences. Najafov souligne l’importance de la diversité culturelle et ethnique dans le monde moderne et la valeur que génèrent ces différences pour la société.
Le 5e Forum mondial sur le dialogue interculturel, en partenariat avec l’UNESCO, l’Alliance des civilisations des Nations Unies et le Conseil de l’Europe entre autres, se donne pour mission de « intégrer le dialogue pour agir contre la discrimination, les inégalités et les conflits violents ». Aspirant à améliorer les relations interculturelles, cet événement qui propose aussi des performances musicales et des expositions artistiques rassemble plus de 105 pays et 35 organisations internationales.
Espérons que cette initiative inspirera de plus en plus de pays, car, à l’ère de la mondialisation, rien n’est plus important que de se comprendre.
(Photo de l’événement par https://en.trend.az/)